...mais ça se soigne,
....quand même, ce n'est pas en bafouant les principes démocratiques que le parti socialiste gagnera les prochaines élections, dont les municipales de mars 2014.
A cet égard les apparences à Lons-le-Saunier ne sont même pas respectées et c'est dommage . Une circulaire a été publié en mars dernier par la rue Solférino traitant du vote qui doit avoir lieu pour choisir les têtes de liste socialistes, notamment dans les villes de plus de vingt mille habitants ou dans les villes préfecture comme Lons-le-Saunier. Plusieurs candidats peuvent donc se faire connaître d'ici le 23 septembre, date à laquelle l'enregistrement des candidatures sera close.
A quoi ça sert que Solférino il se décarcasse ?
Le parti socialiste tire sa force de sa capacité démocratique. Les fois où il a gagné sont bien celles où il s'est trouvé rassemblé dans le respect mutuel et bien compris de ses composantes. Et il n'est pire déloyauté que celle qui consiste à ne pas respecter les règles que l'on s'est soi-même fixées. ( c'est de moi, ce n'est pas de Montaigne, il faudra que je la ressorte celle-là...)
C'est une question politique, mais c'est donc aussi une élémentaire question d'éthique. On ne peut pas se présenter, ou se faire présenter par un aîné, comme seul candidat à une élection alors que le vote d'investiture n'a même pas eu lieu. Ou au moins doit-on sauver les apparences ne serait-ce que par respect vis à vis d'autres candidats possibles. Moi-même j'ai annoncé mon intention de présenter ma candidature à cette investiture, et il peut y en avoir d'autres.
Les jeux sont joués d'avance semble-t-il (nous verrons bien) et je me pose parfois, légitimement, la question de savoir si je vais continuer de participer à ces simagrées.
La méthode qui consiste à mettre les militants devant le fait accompli ne participe pas d'une "démocratie renouvelée" dont certains pourtant se targuent.
C'est pourquoi je ne n'ai pas finalement voulu participer à cette réunion que le candidat proclamé avait organisé avec ses "experts" ou ses "ambassadeurs" à la salle du Puits Salé mercredi dernier.
C'est une question de morale politique. Et il y a même une académie pour ça.
Jean-Marc Gardère
maintenant la gauche