Au parti
socialiste depuis 2003, j’entends y défendre les idées de
solidarité et de meilleur partage des richesses en rejetant tous les
excès du capitalisme financier qui est en train de tuer notre modèle
social jusque dans nos communes.
J’ai
déjà eu l’occasion de dire à quelle ville j’étais attaché.
Elle est sociale et écologique, les deux étant selon moi
indissociables.
Sociale
d’abord : la ville est un lieu de solidarité et
d’échanges, elle est même faite pour cela, elle doit être
commune, respectée, et respectueuse de tous dans l’égalité.
Une
politique de gauche se doit d’être attentive en priorité à la
question du logement à la fois pour des questions
urbanistiques et sociales. Il faut renouer avec une certaine densité
urbaine, Lons-le-Saunier peut accueillir plus de 20 000 habitants, or
aujourd’hui elle ne les atteint pas. Il faut continuer à mettre en
œuvre, avec les acteurs du logement, les collectivités concernées,
une politique de développement du logement social.
S’agissant
de l’urgence sociale, il s’agira de mettre en place, au
travers de l’action du CCAS, au niveau de l’agglomération et de
la ville, des mécanismes d’aide aux plus démunis en simplifiant
les démarches administratives autant qu’il est possible.
Nous
appellerons à la création d’un comité d’usagers pour la mise
en œuvre d’une politique sociale solidaire. Il est d’urgent
d’aider les victimes de la crise sociale et économique, ils n’en
sont pas responsables, à nous de faire jouer la solidarité.
De même
faudra-t-il dessiner une véritable politique locale de santé
à l’échelle de la ville et de son agglomération.
Pour
resserrer les liens il s’agira aussi de ré-examiner les conditions
du transport public sur Lons et son agglomération, étudier une
baisse significative des tarifs, en particulier pour les familles
nombreuses, une ville solidaire est une ville qui facilite les
échanges entre les quartiers.
Il est
essentiel d’avoir une action d’animation des quartiers les
plus touchés par le chômage, en direction des jeunes plus
particulièrement. Nous devrons porter plus d’efforts encore sur
l’éducation populaire en créant de nouveaux équipements
si besoin et en recrutant des personnels facilitant cette mise en
oeuvre.
Quant à
la citoyenneté, nous nous attacherons à développer une
intelligence territoriale sur l’ensemble de l’agglomération en y
associant tous ceux dans la population qui le souhaiteront.
Il faut à
tout prix que la ville de Lons-le-Saunier garde la maîtrise
politique et financière de ses services publics en ne déléguant
pas de façon systématique leur gestion au secteur privé. Je le dis
ici car c’est un danger que courent beaucoup de collectivités en
France, au travers de l’usage des partenariats publics privés qui
se révèlent catastrophiques pour les contribuables et les services
à rendre en direction des usagers et des citoyens.
Une
ville écologique :
La ville
de Lons-le-Saunier se doit d’être attractive.
Lons-le-Saunier a la chance d’avoir un cadre naturel exceptionnel.
Il faut le valoriser en soignant particulièrement les entrées de
ville mais aussi en redessinant le paysage urbain
notamment en harmonisant dans la ville le minéral et le végétal.
D’accord
pour ne pas faire disparaître la voiture de ce cadre mais il s’agira
de mieux partager l’espace entre ces moyens de déplacement. Une
politique de développement des pistes cyclables devra être menée.
Par ailleurs, il faudra envisager des écos-quartiers avec
expérimentation d’énergie renouvelable et autonome.
Cette
ville a des ressources qu’il faut mieux valoriser, comme le
thermalisme par exemple mais il en est d’autres qu’il faudra
redécouvrir et promouvoir.
Un grand
projet structurel urbain, résolument écologique, devra être
mené sur la ville, il pourra s’agir notamment de la redécouverte
de la Vallière. Il n’est pas normal que cette rivière qui
traverse la ville d’Est en Ouest soit ainsi cachée comme si on en
avait honte. Elle doit revenir une pièce maîtresse dans l’identité
de la ville.
Une ville
est vivante dans la mesure où son cœur, le centre-ville, l’est
aussi. Or celui-ci n’est viable qu’avec des commerces de
proximité nombreux et viables. Il faudra donc conduire ensemble
une politique en ce sens.
Sur le
plan économique, sans faire de surenchère par rapport à
d’autres territoires contiguës, il s’agit néanmoins de
permettre et de faciliter l’implantation d’entreprises sur Lons
et son agglomération. Le cadre plus accueillant de la ville pourra
le permettre, mais aussi des mesures plus concrètes, qui seront
développées au cours de la campagne, pour aider les entreprises à
projet durable pour l’emploi.
Il ne
faut pas se bercer de mots. Les situations financières des
collectivités, dans un contexte général d’austérité qu’il
nous faut par ailleurs combattre, seront à l’avenir encore plus
critiques qu’elles ne le sont aujourd’hui. Malgré cela, nous
avons des marges de manœuvre qu’il faudra mettre à profit de
façon optimale.
Je vois
la campagne pour ces municipales comme un vaste rassemblement autour
des idées qui fondent le parti socialiste depuis des décennies.
Nous ferons appel à nos partenaires historiques, le parti communiste
et ses alliés, les écologistes, mais aussi tous ceux dits de la
société civile qui voudront nous rejoindre.
Dans la
mesure où Marc-Henry Duvernet se prononce positivement sur
l’ensemble de ces orientations politiques que je viens d’énoncer,
j’appelle au rassemblement, et au soutien de sa candidature pour
mener la liste aux municipales au nom du parti socialiste. Je vous
invite, tous adhérents de la section du Bassin Lédonien à en
débattre tous ensemble le 7 octobre prochain à 20 heures dans les
locaux de la fédération.
Mon
parcours est celui d’un militant de gauche. J’ai adhéré
au Parti socialiste en 2003. J'ai par ailleurs une longue expérience
de syndicaliste, d’abord à la CFDT à partir de 1981, puis à la
CGT depuis 1995. Je me suis présenté aux municipales en 2008 à
Lons-le-Saunier sur une liste d’union.
Pour
moi, l’action politique est indissociable de l’action syndicale
et le Parti socialiste le reconnaît et l’énonce dans ses
statuts-mêmes. Pour marcher, il faut les deux jambes.
Professionnellement,
je suis fonctionnaire territorial. A ce titre, je connais bien le
fonctionnement des collectivités. J'ai toujours été neutre dans
l'exercice de mes fonctions comme l’exige la qualité d’« agent
public » tout en gardant et préservant jalousement ma
conscience et mon action citoyennes, ainsi que je les exerce
singulièrement ici. Pour moi, les deux termes ne sont pas seulement
conciliables, ils sont complémentaires.
Jean-Marc Gardère
http://www.maintenantlagauche.fr/
Jean-Marc Gardère
http://www.maintenantlagauche.fr/