samedi 21 octobre 2017

Chômage et atteinte à la santé

Le chômage en Europe est devenu endémique, et s’accroît d’année en année. Les politiques menées depuis des années sont censées le combattre mais en réalité l’aggravent en développant les inégalités et la paupérisation générale de la population.
On le voit en France avec la politique fiscale du gouvernement qui est en passe d'instituer, entre autres cadeaux aux plus riches, la suppression quasi-totale de l'ISF ainsi qu'une "flat tax" (prélèvement forfaitaire unique) qui permet de limiter à 30% l'imposition des revenus du capital.

Ces politiques d’austérité et d’inégalité, tout comme la flexibilisation du marché du travail,  conduisent à un chômage et une pauvreté qui deviennent insoutenables pour les populations touchées.
 L’Inserm (institut national de la santé et de la recherche médicale) a récemment produit une étude qui recense plus de 10 000 décès par an imputables au chômage.
Au chômage, on perd son salaire, sa dignité mais on perd aussi sa santé. Cela se traduit souvent par du stress, de l’hypertension, de l’addiction à l’alcool et au tabac et par un terrain propice à des maladies chroniques dont le cancer.
 L’institut de veille sanitaire pointait une augmentation moyenne de 1,5 % de suicides pour une augmentation de 10% du chômage.

Au delà des statistiques, le chômage est d'abord une souffrance dont notre société politique doit prendre la mesure pour mieux le combattre. Que cela incite nos gouvernants dont le premier d’entre eux, l’actuel président de la république, à ne pas user de propos vexatoires et désobligeants envers ceux qui précisément se battent pour conserver leur emploi.

Et surtout on peut appeler ces "responsables" gouvernementaux ou  à ne pas ajouter de la souffrance à la souffrance, ou du malheur au malheur, en intensifiant le contrôle des chômeurs, en les accusant comme l'a fait Castaner le porte-parole du gouvernement, de vouloir "toucher des indemnités chômage pendant deux ans pour partir en vacances", et donc en les rangeant parmi les pestiférés d'une mondialisation décidément coupable et meurtrière.
                                                                 JMG                                                          
sources : cese

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