jeudi 23 mai 2019

Non à Macron : la meilleure façon de le dire

Pour qui voter ?
C'est pas peu dire que la gauche, du moins dans sa traduction électorale, est déchirée, pulvérisée, à la merci du débat droite-droite qui s'est instaurée dans le paysage médiatique sur proposition d'un pouvoir qui n'a que faire d'une presse libre et indépendante.

Tout est fait en effet pour que le Rassemblement National soit le seul interlocuteur ou du moins l'unique challenger d'un Macron qui veut à tout prix rester maître du jeu. Et derrière, toujours à l'affût, même si c'est sur un banc de touche, la droite classique attend patiemment son heure, tout en glanant ici ou là quelques promesses de voix supplémentaires, une droite qui monte ou qui remonte.

Et la gauche ? Bien sûr les sondages ne veulent rien dire, ne valent rien dit-on, et il peut y avoir des surprises, toujours. Mais les tendances, même si elles sont télécommandées, suscitées, n'en demeurent pas moins réelles, la gauche, la vraie, celle qui défend le monde du travail, et il faut bien l'appeler d'un nom qui fasse référence à son histoire, la gauche quoi qu'il en soit est dans la panade.

Si donc on incluait dans cette gauche y compris Europe Ecologie les Verts (je sais ça fait mal), les "socialistes" de Glüksmann (plus mal encore), on n'atteindrait pas, si l'on fait une rapide addition, les 28% d'intentions de vote.
La droite, et je suis attaché à cette distinction et ce terme essentiels même si certains aujourd'hui, y compris parmi les amis de LFI, voudraient les nier ou les rendre inintelligible, la droite donc atteindrait de son côté allègrement les 65%. Le résultat, même hypothétique, est tranchant et désespérant.

On voit qu'il y a à reconstruire, beaucoup, avec malheureusement, pour lui comme pour nous tous, un PC qui semble, à l'heure qu'il est, en perdition sur le plan électoral : c'est désespérant et dommageable pour l'ensemble de la gauche, gageons que ce n'est pas définitif.

Aujourd'hui pourtant, et dimanche prochain précisément, malgré le peu de confiance qu'inspire depuis des années l'Union européenne, il faut choisir son camp même si cela est douloureux dans ce contexte de désunion avérée, et le faire en envisageant une unité prochaine qu'il faudra nécessairement gagner par la suite.

Pour ma part je voterai dimanche pour la liste conduite par Manon Aubry, la mieux placée à gauche aujourd'hui pour contrer les politique de Macron et des droites, toutes économiquement et socialement désastreuses.
Voter pour la liste France insoumise c'est permettre aussi, singulièrement, de donner un député européen à Lons-le-Saunier en la personne de Gabriel Amard placé en huitième position sur la liste. C'est avant tout un militant, de gauche ne lui en déplaise, combatif, qui a montré sa détermination à défendre le droit essentiel à l'eau, soucieux de combattre les inégalités sociales et, entres autres défis à relever, l'évasion fiscale qui en est un des fondements.

JMG




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