jeudi 2 mai 2013

Conseil municipal de Lons-le-Saunier, avis de recherche

J'étais en septième position sur la liste de gauche aux  municipales de 2008 à Lons-le-Saunier, et manque de bol, je fus le premier recalé de cette liste après notre brillante défaite contre la liste conduite par Jacques Pélissard. Les raisons de cette défaite sont multiples, (adjectif bien commode pour qui ne peut veut pas ou ne veut pas savoir), tout cela, il est vrai, est du passé, rien que du passé. Si la gauche gagne en 2014 les raisons en seront tout autant heureuses...et multiples. Mais ce n'est pas cela exactement dont je voulais parler.

Il se trouve que sur six conseillers municipaux d'opposition élus cette année-là, quatre socialistes et deux communistes, il n'en reste depuis près d'un an, en réalité, plus que cinq. Nous avons perdu, dans les faits, une conseillère issue du parti socialiste qui n’a plus mis les pieds au conseil depuis près d’une année. Sans doute, peut-être, n’est-elle plus à Lons-le-Saunier, nul ne le sait et comme on dit,  au moins depuis que les « inconnus » ne le sont plus vraiment, « cela ne nous regardeeeu pas ».

Non, bien sûr, cela ne nous regarde pas, sauf que cela concerne les électeurs, si toutefois on entend encore les respecter. En votant pour une liste « de gauche », ils ont élu, par les règles électorale en vigueur lors de ces élections municipales de 2008, six opposants à la liste Pélissard, et pas un de moins.
Comme au foot parfois,  ou comme dans d'autre sport collectif, même si en politique la notion de collectif est souvent mise à mal, il manque un joueur dans une équipe qui demanderait, compte tenu des circonstances, à être au complet. Il faudrait pour cela que l’élue concernée démissionne pour laisser la place au suivant sur la liste, comme l’envisage le code électoral. Ne serait-ce que pour continuer le travail, même en tant que modeste remplaçant.

Mais voilà certains, comme c'est le cas ici, s’accrochent à leur mandat comme les bigorneaux à leur rocher, et on ne sait trop pourquoi. Pas pour l’argent en tout cas puisque le mandat de conseiller municipal n’est même pas indemnisé, et puis n’est pas Cahuzac ni Guéant qui veut.

Non pas pour l’argent, ou par un intérêt matériel quelconque. Mais alors pourquoi ? Pour la gloire ?
Une gloire virtuelle en quelque sorte, une gloire énigmatique en tout les cas. Et donc si vous avez des nouvelles…

JMG

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