samedi 26 décembre 2015

Virer les arrivistes, mais y'a du boulot

Oui, il faut virer les arrivistes, il faut les empêcher de nuire, c'est d'autant plus nécessaire qu'une fois arrivés les arrivistes oublient bien vite de d'honorer les idées ou les promesses qui les ont fait arriver si vite.
Il faut en politique renouer avec l'éthique. Voeux pieux bien sûr mais bon...c'est le temps d'en formuler. Ce n'est pas que l'éthique ou la morale fassent toujours défaut, bien au contraire dans la plupart des cas, fort heureusement, mais force est de constater que beaucoup d'élus ou de responsables politiques, et parmi eux les plus visibles, jettent avec aussi peu de gêne, toutes les promesses et les idées qui les auront fait arriver là où ils sont, c'est-à-dire en situation d'exercer le pouvoir, notamment dans un régime républicain, le cinquième du nom, qui ressemble à s'y méprendre à un régime monarchique.

Ainsi Hollande et Valls qui nous auront trompé à tel point que toutes les valeurs et tous les repères politiques désormais sont effacés, au point que nul ni personne ne s'y reconnaît plus. Au point que nombre d'adhérents au parti socialiste, pour ceux en tout cas qui n'en sont pas encore partis, en ont honte. Honte de ce qui a pu être fait (ou pas) jusqu'à présent en leur nom.

L'affaire de la déchéance de la nationalité révèle la duplicité de ce pouvoir, mais le plus marrant c'est que celle-ci s'exerce dans une certaine transparence. Tout le monde sait en effet, sauf les imbéciles, que cette mesure ne servira à rien, ce n'est pas comme cela qu'on va empêcher le kamikaze moyen de se faire sauter. Cela n'empêche pas notre gouvernement d'agiter le chiffon rose, il sait qu'une grande majorité de Français, à qui on a posé la question par voie de sondage, est d'accord pour accorder aux islamo-suicidaires l'ultime et posthume déshonneur de n'être plus français.

On se demande d'ailleurs si la mesure qu'entend prendre le gouvernement, annoncée par Hollande devant le congrès à Versailles, puis abandonnée, puis reprise à nouveau entre deux parts de bûche au chocolat, ne serait pas plutôt le fruit de la simple incompétence. C'est peut-être tout le problème des arrivistes qui, à force de s'exténuer à des stratégie d'accaparement du pouvoir, oublient carrément d'être sensés et efficaces.

L'état d'urgence me fait encore moins rire. Donner à la police ou à l'administration tous les droits sans passer par le pouvoir judiciaire est autrement dangereux, cela pourrait donner aux apprentis autocrates, que l'on voit poindre à droite et à gauche, des idées auxquelles ils n'auraient peut-être pas pensé eux-mêmes.

Il est d'autres moyens, bien plus efficaces, de combattre le terrorisme, à commencer par se demander d'où il vient. C'est la condition première de toute bonne politique, y compris lorsqu'il s'agit comme ici de combattre la barbarie.

En tout cas ce n'est pas en niant l'Etat de droit qu'on arrivera à s'en débarrasser.

JMG






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