samedi 7 janvier 2017

Bonne année, bonne santé, et cetera

Va falloir s'habituer à ce chiffre sept, et nous avons un an pour cela avant d'en inaugurer un autre. Ainsi va la vie, et ses repères (artificiels mais nécessaires peut-être) qui fondent notre humanité, nous sommes faits aussi de ces rendez-vous calendaires, rituels ou pas, le tout étant sans en être dupes de ne pas les manquer.

Et donc bonne année à tous, que cette année, monarco-présidentielle, politique s'il en est, soit consacrée à la liberté, l'égalité, la fraternité, valeurs qui par nature devraient nous faciliter le choix parmi ceux qui se proposent à nos suffrages.
Ainsi pour ce qui me concerne, et pour être aussi peu diviseur que possible, je commence par éliminer : je ne choisirai ni Fillon, ni Le Pen, ni Valls, ni Macron. J'accorderai une mention spéciale à ces deux derniers, le cynisme de l'un faisant écho à l'aventurisme de l'autre, eux qui ont tant trahi la gauche pour la mettre dans la mouise où elle se trouve aujourd'hui.
Et donc j'écarterai ces quatre pour tout ce qu'ils ont déjà fait ou déjà déclaré. Je ne les mets pas toutefois dans le même panier. Que cette année à cet égard ne nous oblige pas à des ralliements terribles.
Outre la paix (mais laquelle au fait ?), souhaitons-nous la liberté, on ne sait pas ce qu'exactement elle est, mais avec un peu d'imagination, il est aisé de deviner ce que nous pourrions devenir si elle disparaissait tout à coup.

 Que cette année soit aussi celle de l'égalité retrouvée : l'égalité absolue n'existe pas et peut-être n'est-elle même pas souhaitable, il faut pourtant s'atteler sans relâche à la défendre pour éviter que les inégalités, elles, continuent de s'accroître. Or c'est notre lot aujourd'hui, notamment en France, ou dans l'Union Européenne qui les aura même exacerbées, fractures sociales, économiques, culturelles qui tuent la démocratie à petit feu. Défendons-donc l'égalité dont l'image se dissipe au fil des années à cause d'un néo-libéralisme ou d'un capitalisme financier qui n'ont rien perdu de leur virulence malgré ou par la caricature qu'ils sont devenus.

Enfin souhaitons nous la fraternité sans laquelle ni la liberté ni l'égalité, ou leur idée même, ne sont possibles. Sans fraternité, la liberté ou l'égalité pourraient même devenir un enfer.

Et donc finalement, je nous souhaite à tous la République, République Sociale avant tout (Fillon piège à cons !), qui succède enfin à la cinquième, moribonde, pour donner naissance à une autre, une sixième, qui s'acharnerait enfin, la nécessité faisant loi, à être écologique.

JMG

1 commentaire:

  1. A propos de République sociale, il serait bon de regarder autour de nous et se scandaliser de ce qui se passe au R.S.I : matraquage d'une frange de la population voire même son élimination

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