mercredi 15 juillet 2015

Dégrèçons la Corrèze

Compte tenu d'un déficit commercial désormais insoutenable, la Corrèze se voit bientôt obligée de quitter la zone euro. Aucune date précise toutefois n'a été fixée. Ce serait, pour les plus pessimistes, l'affaire de quelques jours. Déjà de nombreux Corréziens font la queue devant les distributeurs automatiques, inquiets de la décision de la banque centrale de couper les liquidités. François Hollande, bien emmerdé (car de Tulle), a cependant déclaré qu'il favoriserait en priorité les intérêts financiers de l'Europe et par dessus tout protégerait son couple...franco-allemand.
"Entre ma mère (il veut parler de la Corrèze) et Merkel je choisis Merkel" a-t-il déclaré paraphrasant Albert Camus, sans rire pour une fois.

 Bernadette Chirac après avoir lancé une pétition pour le maintien de la Corrèze dans la zone envisage d'affréter un TGV pour collecter des pièces jaunes (en centimes d'euros bien sûr, pas en monnaie locale, pas folle la guêpe !).

La Grèce, en la personne de son premier ministre Alexis Tsipras, soutient la Corrèze. Il a déclaré qu'il valait mieux, pour elle aussi, un mauvais accord que pas d'accord du tout, surtout s'il n'était pas applicable.
Quant à Chirac il en déclaré s'en battre les...Il a ajouté :" C'est quand même pas maman à son âge qui va m'obliger à prendre le train, surtout avec ce grand couillon de Douillet !"

Le FMI est disposé, d'après nos informations, à consentir un nouveau prêt à la Corrèze mais moyennant l'abattage de la moitié de son cheptel (vaches, veaux, poules, cochons). D'après le FMI les économies de fonctionnement que cela entraînerait sont de nature à rétablir la confiance des milieux financiers.
A cela s'ajouteront la fermeture de la moitié des hôpitaux, la vente de la seule poste qui reste dans le département, la privatisation des trois quarts des établissements scolaires ainsi que la totalité des ports fluviaux et maritimes ( ce dernier point est douteux, mais il faut compter que le FMI n'est pas à une erreur près. )

 Bref c'est l'austérité et celle-ci pourrait bientôt atteindre plusieurs départements, la Corse pour ne pas la nommer ( surtout celle du sud) pour laquelle l'euro-groupe ne cache plus son agacement, et d'autres comme la Lozère, les Deux-Chèvres, peut-être même le Jura lequel, d'après notre envoyé spécial, a demandé l'indépendance. Carrément !
Les prochaines élections départementales risquent d'être mouvementées...

JMG

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